Aux divagations de l'âme et aux voies sans issue desquelles l'esprit tente de se sauver; à ce labyrinthe de variables et de probablilités qui nous mène parfois là où nous souhaitons aller plus que tout, et la majeure partie du temps en des lieux et des choix que nullement nous n'approuvons nous-même.
A ces lieux dont seul l'inconscient a la clé, dont nous ne trouverons le chemin dans le monde réel qu'en ayant le courage de nos désirs profonds; qu'en osant nous regarder en face, acceptant nos erreurs, nos besoins, nos choix et notre nature profonde.
A ceux que j'ai regardés sans rien dire de ce qui, au fond de moi, brûlait de vouloir être hurlé. A ceux que j'ai laissés, feignant de n'avoir que faire de leur âme, de leur corps, de leur être et de leurs sentiments. A toi; à qui, lâche et faible qu'alors j'étais, j'ai tourné le dos m'en allant sans mot aucun, te demandant de m'oublier; et à qui pourtant, je n'ai jamais cessé de penser...